Le site de partage de la langue marquisienne
Te tohua niutavavā hou mea àva atu àva mai i te èo ènana
The new site for sharing the Marquesan language

Vue de la plage Vainaho et du Fort Collet, Taiohae, Nuku Hiva. René Gillotin, 1844.

Mon arrivée aux îles Marquises en 1995 marqua le début d'un long travail de recherche sur la langue marquisienne, te èo ènana/ènata.  
Comment traduire en marquisien la notion de service et d'utilité/inutilité ?
Quelques mots qualifiant les personnes volages et infidèles.
Pour changer de « Auē te kanahau ! » et autres « Mea paòpaò ! », je vous propose d’autres formes d’exclamations utilisées autrefois et rencontrées dans le dictionnaire de Mgr Dordillon.
  Aujourd'hui, pour tout le monde, le mot " travail " se traduit par " te hana", et " travailler ", " faire son travail " par " e hana i te hana ".
  Le mot « maè » utilisé par la jeunesse marquisienne est un peu le pendant du mot français « énorme » utilisé à tout va de nos jours (ou du mot anglais « awsome », avec le même sens).
La totalité de ce vocabulaire est extraite du lexique « Mou Pona Tekao » de l’Académie marquisienne. Lorsque deux mots ou expressions sont proposées, la première est en usage au nord de l’archipel, la deuxième, au sud.  
Le mot français « histoire » fait face à plusieurs possibilités de traduction en marquisien.
Il y a quelque temps, je vous proposais les magnifiques mots « moenahu / moenehu » et « papatohua » pour exprimer la désuétude, l’oubli. Depuis lors, au cours de mes recherches, j’ai trouvé les verbes qui expriment l’idée de « raviver, faire revivre, faire renaître ce qui a été oublié ».
Voici quelques mots tombés en désuétude trouvés dans le dictionnaire de Mgr Dordillon.
À la page 197-I du dictionnaire de Mgr Dordillon, j’ai découvert le mot « nike », vocable sudiste signifiant « perdre, être perdant/vaincu ».
Par manque de véritables saisons aux Marquises, beaucoup de gens ignorent comment différencier la saison chaude de la saison fraîche, « l’été » de « l’hiver », en matière de vocabulaire. Dans l’ancien temps cependant, ce n’était pas le cas.
  L’artisanat marquisien est réputé dans le monde entier depuis plus de deux siècles. Les objets conservés dans les musées sont le témoignage émouvant d’une culture et d’un savoir-faire que de nombreux artisans de notre temps ont repris à leur compte. Comment traduire cette notion d'art en marquisien ?
Mon étude de la langue marquisienne m'a fait découvrir des dizaines de mots magnifiques et précieux que je vous propose dans la série «Le mot du jour». Pour ce premier article, penchons-nous sur le mot heihei = être embarrassé.