Le site de partage de la langue marquisienne
Te tohua niutavavā hou mea àva atu àva mai i te èo ènana
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Vue de la plage Vainaho et du Fort Collet, Taiohae, Nuku Hiva. René Gillotin, 1844.

SITE DE PAEKE - VALLON DE VAITAVII - VALLÉE DE TAIPIVAI - NUKU HIVA

Écrit par

SITE DE PAEKE - VALLON DE VAITAVII - VALLÉE DE TAIPIVAI - NUKU HIVA

Éléments collectés par Jacques Iakopo PELLEAU – Taiohae – Nuku Hiva

Les notes entre parenthèses avec * sont de Jacques Iakopo Pelleau qui a aussi traduit de l’anglais les parties entre guillemets ; celles-ci sont extraites du bulletin N°23 des publications du Bishop Museum de Hawaï dans lequel l’ethnologue Ralph LINTON rapporte les conclusions de son séjour aux Îles Marquises en 1920/1921 sous le titre « Archéologie des Îles Marquises » publié en 1925.

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I – LOCALISATION DU SITE

Situé dans la vallée de Taipivai à Nuku Hiva, ce site qui daterait du XVIème siècle, est le seul de l’île à comporter autant de grands tiki, dix en tout, répartis sur les différentes plateformes de pierres, ou paepae.

L’accès se fait depuis la route qui mène à Hatiheu, à environ 2km à l’ouest de Taipivai, en montant sur la droite ; un panneau en désigne l’entrée.

Il y a quelques années encore, le chemin se composait d’une voie pavée à l’ancienne, traversée ici et là de petits couloirs d’écoulement des eaux de ruissellement dont la majorité est encore visible. Désormais, le pavage a disparu sous la terre et la végétation ; le chemin est pentu et parfois boueux, difficile d’accès par temps pluvieux.

On parvient au site de Paeke après une marche de quinze à vingt minutes environ lorsque les conditions sont favorables ; sinon, entre vingt et trente minutes. Selon l’état de débroussaillage du terrain, certains espaces sont plus ou moins visibles ou accessibles.


II – DIFFÉRENTES FOUILLES DU SITE

Malgré, ou à cause de son caractère unique, le pourquoi de ce site reste privé d’explication définitive. Il est « Absent de la liste des sites établie par la Mission Catholique », c'est-à-dire qu’il est longtemps resté inconnu du grand public.

A) – KARL VON DEN STEINEN

Les premières traces de visite par un Européen remontent à 1897 lorsque le médecin-anthropologue-ethnologue allemand Karl von den Steinen séjourne six mois aux Marquises ; à son retour, il rédige les trois volumes de son célébrissime « Les Marquisiens et leur Art » ; je n’ai pu y trouver trace de ses commentaires sur Paeke qui proviennent peut-être d’un autre de ses ouvrages d’où sont tirés certains détails mentionnés ci-après et repris par les guides touristiques.

En 1897 donc, si aucun adulte de la vallée de Taipivai n’accepte de l’accompagner par peur des esprits et des tapu, c’est avec un jeune garçon qu’il y parvient ; il n’aurait eu accès qu’aux terrasses nord et à très peu d’informations sérieuses.

B) – RALPH LINTON

En 1920/1921, le site est de nouveau visité par Ralph Linton, ethnologue mandaté par le Bishop Museum de Hawaii, qui fait partie de l’expédition Bayard Dominick à laquelle participe aussi E.S. Craighill Handy et son épouse, Willowdean.

Linton publie d’abord un premier compte-rendu de ses travaux en 1923, puis un opus beaucoup plus étoffé en 1925 auquel il est fait référence en amont. La traduction intégrale du texte de Linton concernant Paeke est présentée en fin de cet article que des extraits entre guillemets viennent illustrer à l’occasion.

Lui aussi vient sur le site avec un jeune homme qui lui précise que « ce n’est ni un meàe, ni un taha tapu, (un endroit sacré, un « lucus »), mais probablement un lieu cérémoniel, propriété et résidence du chef Vehea » ; Linton nous décrit trois des plates-formes encore visibles aujourd’hui.

À la lecture du rapport de Linton, on est surpris néanmoins, de constater des différences d’avec la réalité actuelle.

Il signale une grande statue de tiki assis tombée devant le côté nord-ouest du paepae sud, et qui n’est plus là aujourd’hui.

Il précise aussi que cette statue fait 1.60 m de haut et qu’elle serait la plus haute des Marquises à faire partie d’un ensemble architectural.

L’étonnement s’installe quand la présence du tiki double au même endroit n’est pas signalée, pas plus que le tiki de Vehea sur le paepae sud et dont la description actuelle correspond au grand tiki de 1.60 m signalé plus haut.

Devant le petit paepae du bas, il mentionne aussi la statue d’une personne assise, qui git tombée au milieu du mur du côté nord-est, et qui n’est pas là aujourd’hui.

Ces différences intensifient le questionnement autour du site. Si Linton décrit ce qu’il a vu à l’époque, pourquoi le grand tiki a-t-il changé de place ? Comment expliquer l’apparition actuelle du tiki double et la disparition de celui tombé devant la terrasse sud ? On a du mal à comprendre.

De nombreuses sommités ont visité le site après Linton, et des modifications y ont surement été apportées, mais dans quel but ?

C) – ROBERT CARL SUGGS

Dans les années 1956-1958, le Professeur R.C. Suggs, archéologue de renom, passe plusieurs jours sur le site guidé par le Marquisien Pukiki ; il y effectue aussi des travaux qui expliqueraient les modifications remarquées entre l’état actuel et celui noté par Linton en 1921. Les datations effectuées permettent à Suggs de fixer le site au XVème siècle. Quant aux tiki, il évalue leur ancienneté au XVIIème ou XVIIIème siècle.

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Mandé par le Museum de New York, il continue son séjour par la baie nord-est de Haatuatua où ses fouilles le mènent à la découverte de tessons de terre cuite provenant vraisemblablement des Fidji ; il met ainsi en évidence une origine possible du peuplement des Marquises.

D) – FOUILLES RÉCENTES

1) - En 1956, l’explorateur Thor Heyerdahl visite le site.

2) - En 1959, l’Expédition archéologique norvégienne dirigée par le Dr Ferdon travaille sur le site où la datation au carbone 14 renvoie à dates plus proches du XVème siècle.

3) - Tout au long des années soixante et soixante-dix, lors de ses nombreuses visites à diverses îles de Polynésie, le Dr Sinoto travaille sur Paeke.

4) - En juillet-août 1993, le département des antiquités de l’université de Hawaii organise une expédition archéologique dirigée par le Dr Rollet accompagné du Dr Suggs.

5) – En 1998 et 1999, l’archéologue Pierre Ottino travaille sur le site en prévision du Matavaa o te Henua ènana, le Festival des îles Marquises qui doit clore le millénaire en décembre 1999 à Nuku Hiva ; Tenahe Mathieu Pautu est à ses côtés.


III – DESCRIPTION DU SITE

De nos jours, plusieurs théories circulent quant à son origine et sa finalité. En visite sur le site à plusieurs reprises, j’y ai entendu des versions différentes, variées et variables qui m’ont poussé à chercher plus loin.

À ma demande auprès de l’intéressé en octobre 2019, le récit suivant m’a été rapporté sur place par Tenahe Mathieu Pautu, habitant de Taipivai et animateur culturel.

A) – SIGNIFICATION DU SITE SELON LA TRADITION ORALE DE TAIPIVAI

Conformément à ce qu’écrit Linton, tous les tiki du site sont des femmes, y compris Vehea, le grand tiki du paepae sud-ouest. Ils sont sculptés dans le tuf volcanique rouge, le keetū, dont la couleur et l’usage étaient réservés aux chefs.

La tradition raconte que Vehea est une femme autoritaire, qui réfléchit beaucoup ; elle est de la tribu Taipī, mais on ne connait plus le nom de son clan. Quand elle part en guerre, elle est toujours victorieuse et cela intrigue les autres tribus Taipī qui veulent connaître sa stratégie, et faire la paix. Vehea invite donc ces tribus-là à Paeke pour en parler.

Mais comme la coutume interdit d’arriver les mains vides, cinq clans se présentent avec cinq tiki différents ; ceux que l’on voit sur le côté sud-ouest des deux paepae du nord-est.

Après s’être interrogés avec Vehea sur les raisons qui poussent les tribus à se faire la guerre, ils se mettent d’accord pour arrêter de se battre.

Le site serait donc un lieu de réunion et de concorde.


B) – LES DEUX PAEPAE DU NORD-EST ET LEURS TIKI

Les deux paepae nord-est sont des maisons d’habitation avec fosse pākeho et aire de couchage ; ils sont séparés par un passage, nord-est sud-est, de 1.40 m de large, qui contribue à l’évacuation des eaux de ruissellement. Sur chacun de ces deux paepae, au sein de l’alignement qui délimite la partie couverte, on peut voir les restes très dégradés de deux petites statues positionnées de manière symétrique l’une par rapport à l’autre.

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Vue du bord sud-ouest des deux paepae du nord-ouest ; la séparation se trouve juste avant le tiki de droite, le 4ème.

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Vue des trois premiers tiki sur l’extrémité sud-ouest des deux paepae du nord-ouest – Photo de Don Pedro Ladrouris

 

En allant du nord-ouest au sud-est, ou de gauche à droite en regardant les deux paepae d’en bas, on trouve les tiki suivants dont Tenahe m’a donné les noms :


1) – OIANEINAUPOKOEUA, ou ONEUA140218 1

Le premier nom signifie : « Voici-les-Deux-Têtes » ; la forme raccourcie du nom prête à confusion. En effet, « one » signifiant « sable » et « ùa » « deux », cela pourrait dire : « Deux Sables = Deux Plages ».

Les statues bicéphales sont nombreuses de par le monde. Il est possible que celle-ci renvoie au mythe des deux frères ancestraux, premiers arrivés à Nuku Hiva : Taipinuiavaku, dont descendent toutes les tribus Taipī, et Teiinuiahako, dont les descendant sont installés dans la baie de Taiohaè, les Teii ; d’autant, qu’elles n’ont cessé de se faire la guerre par la suite.

Certains guides donnent à ce tiki le nom de « Dieu des Peuples de l’Ombre » sans le justifier par un nom marquisien.

2) – PUAMAUMAUETUA

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Son nom signifie « Fleur-Ombrage-des-Dieux » ; je n’en ai pas plus appris sur son compte.

Certains guides lui donnent le nom de « EPOKAAEA », littéralement « Terre Rouge », nom de la terre argileuse rouge que l’on trouve aux Marquises en maints endroits.

3) – MUTUOTO ou MOTUOTO

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Le premier nom signifie « Intérieur-Silencieux », et le deuxième « Intérieur-Coupé » ; les deux noms se font écho car si ce tiki n’a pas de tête, il ne peut donc pas parler ; il est forcément « silencieux », quelle que soit la raison pour laquelle on la lui aurait « coupé ».

Certains guides lui donnent le nom de « GRAND SILENCE » qui est en accord avec un des deux noms marquisiens.

Les deux tiki se trouvant à chaque extrémité du paepae nord-est portent un nom signifiant qu’ils sont dans le doute des réactions l’un de l’autre.

4) – HAEHAA

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Ce nom signifie « Gronder-Peut-être » et il aurait été apporté par le clan Taipi des Katuoho, un de ceux qui peuplaient la vallée de Taipivai aux temps anciens. On raconte qu’il est inquiet de savoir si son homologue de l’autre extrémité va se fâcher ou pas.

Certains guides n’ont retenu que la dernière partie du nom, « haa », qui signifie aussi « pandanus ».

5) – HAEOTI

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Ce nom signifie aussi « Gronder-Peut-être », en utilisant un autre mot. Tout comme pour le précédent, on raconte qu’il est inquiet de savoir si son homologue de l’autre extrémité va se fâcher ou pas.

Certains guides ne retiennent que la dernière partie du nom « ti » qui, lorsqu’il est écrit « tī », est le nom de la cordyline (cordyline fruticosa), une plante autrefois sacrée, toujours utilisée de nos jours lors des cérémonies religieuses ou civiles. Entre le pandanus cité plus haut et la cordyline, ces guides y voient une connexion entre ce paepae et l’usage de certaines plantes.


C) - LE PETIT PAEPAE DU SUD-OUEST ET SES TIKI

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Le petit paepae sud-ouest, vu du nord-est ; photo de Tereva croisière.

1) – VEHEA, sur le côté nord-ouest

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Vues de Vehea de face et de profil

Si l’on s’en réfère à l’étymologie, le nom de « Vehea » signifie « Divisé(e), Séparé(e), Écartelé(e) » ; quand on sait qu’en langue marquisienne, le nom du site « Paeke » signifie « se séparer de », et l’expression « Paeke, Paeke ! », « Chacun son chemin », ces deux expressions de séparation ne sont pas en accord avec l’idée de « réunion et de concorde » évoquée plus haut. Peut-être cette notion d’éloignement se réfère-t-elle à au choix de Vehea de rester à l’écart de sa tribu ?

2) – LES AUTRES TIKI

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Voici ce qu’en écrit Ralph Linton.

« Les trois petites statues du mur antérieur font environ trois pieds de haut (* 1m), et pas plus de 20 pouces de large (* 50cm) ; elles sont d’une similitude certainement voulue. Leur posture générale est traditionnelle : les jambes sont à moitié fléchies et les mains reposent de chaque côté du ventre. Elles sont taillées en ronde bosse, une caractéristique très inhabituelle dans le cadre architectural ; l’espace entre les jambes est très marqué ainsi que la découpe des bras. Les traits du visage sont sculptés en bas-relief, les yeux sont plus petits que ceux des tiki traditionnels de Hivaòa ; la bouche est plus étroite et plus ovale, les « lunettes » formant le contour des yeux et le dessin des oreilles sont à peine marqués. Le nez est de forme ordinaire, large et plat. Toutes les statues sont de sexe féminin. »

3) – LA TERRASSE DU PETIT PAEPAE

C’est en grimpant sur le paepae qu’on découvre des indices éclairant le rôle possible de cette terrasse ; conformément à ce qu’écrit Linton, on n’y voit ni fosse parementée, ni aire de couchage. En revanche, on y voit trois cailloux très particuliers à proximité d’une petite statue de tuf rouge. Environ un mètre devant la statue, se trouve une pierre plate polie dont la face supérieure est agrémentée de trois cupules, sortes de creusets servant à la préparation d’huiles, d’onguents ou autres encres à tatouage. À gauche et droite de la statue, à une distance de 1.20m et sur le même axe, ont été disposées deux pierres finement polies en forme convexe de petit oreiller. Je ne m’aventurerai pas sur la fonction de ces diverses pierres sculptées ou polies.

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Vues du tiki central et des pierres-oreillers

 

IV – TRADUCTION INTÉGRALE DU RAPPORT DE RALPH LINTON (Traduction de Jacques Iakopo Pelleau – août 2020)

(Page 115) « Site 35. Le site de Paeke.

Ce nom n’apparaît pas dans la liste des sites relevés par les Missions, et, bien qu’incapable de m’en expliquer la nature, mon guide déclara qu’il ne s’agissait pas d’un meàe ou d’un taha tapu (* un lieu tapu, ou lucus). Il parait certain que son usage était cérémoniel mais tout ce que j’ai pu apprendre c’est qu’il était la propriété et probablement le lieu de résidence d’un chef nommé Vehea.

Il se compose d’un petit paepae carré haut d’environ trois pieds (*1m) surmonté de l’emplacement habituel réservé à la maison et une fosse carrée sur le pavé avant. Lui faisant face, à environ 90 pieds (* 27m) en amont, se trouve une vaste plate-forme supportant deux paepae d’habitation séparés (p.116) par un passage de quatre pieds de large (1.20m).

Le site est remarquable de par la profusion de statues de pierre, caractéristique rare à Nuku Hiva. Le petit paepae est orné de quatre statues ; trois, de taille égale, se trouvent sur le mur antérieur, une au milieu et les deux autres aux extrémités. La quatrième statue, beaucoup plus grande, représentant une personne assise, git tombée au milieu du mur du côté nord-est. Les trois petites statues du mur antérieur font environ trois pieds de haut (* 1m), et pas plus de 20 pouces de large (* 50cm) ; elles sont d’une similitude certainement voulue. Leur posture générale est traditionnelle : les jambes sont à moitié fléchies et les mains reposent de chaque côté du ventre. Elles sont taillées en ronde bosse, une caractéristique très inhabituelle dans le cadre architectural ; l’espace entre les jambes est très marqué ainsi que la découpe des bras. Les traits du visage sont sculptés en bas-relief, les yeux sont plus petits que ceux des tiki traditionnels de Hiva Oa ; la bouche est plus étroite et plus ovale, les « lunettes » formant le contour des yeux et le dessin des oreilles sont à peine marqués. Le nez est de forme ordinaire, large et plat. Toutes les statues sont de sexe féminin. La statue représentant une personne assise, tombée face contre terre, semble partager les mêmes caractéristiques.

Deux statues de pierre anormalement grandes sont encastrées dans le mur de façade de la terrasse faisant face à ce petit paepae. Pour les détails, elles sont identiques à celles décrites ci-avant mais, en plus d’afficher un sexe féminin conventionnel, sont pourvues de seins, indiqués par deux cercles sculptés en bas-relief qui se rejoignent au centre de la poitrine. La statue du coin nord-ouest fait 5 pieds 3 pouces de haut (* 1.60m), et c’est probablement la plus grande statue des Marquises incluse dans un ensemble architectural. Toutes ces statues sont sculptées dans du tuf volcanique rouge qui ne permet pas de fignoler le travail.

Les terrasses des deux paepae de la grande plate-forme sont délimitées par des dalles de taille inhabituellement grande. Au milieu de cette bordure, sur le paepae du sud-est, se trouve une petite statue de tuf gris tendre faisant vingt pouces de haut (* 50cm), taillées en ronde bosse. La posture et les caractéristiques générales de cette petite statue sont identiques à celles des plus grandes statues décrites précédemment, mais la tête est plus petite par rapport au corps, et les yeux sont indiqués par des cavités ce qui est inhabituel. Les autres détails ont été effacés par les intempéries mais le nez parait avoir été assez long et de nature réaliste. »

 

Rédigé par Jacques Iakopo Pelleau – Taiohae, Nuku Hiva - Août 2020
Mis en conformité avec la graphie académique marquisienne le
02/09/2022.

 

CLIQUER ICI POUR VOIR AUSSI L’ARTICLE DE DANIEL PARDON - 2017

 

BIBLIOGRAPHIE

Steinen, Karl von den – Les Marquisiens et leur Art – Vol. I-II-III – Edition française – Musée de Tahiti et des Îles – 2005

Linton, Ralph – Archeology of the Marquesas islands (Archéologie des Îles Marquises) – Bishop Museum – Hawaï – Bulletin N° 23 – 1925

 

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